mardi 28 juin 2011

Keep the faith

On revient tout excités de l'agence, où on a enfin réservé notre excursion au Cotopaxi (5897m, 2e plus haut volcan du monde ET plus haut que le Kilimandjaro!!!). Notre objectif : atteindre le sommet!


La veille du départ, on se retrouve dans NOTRE bar de Quito, enflammés par les images et la musique des années 80 et 90. Quatre piña coladas plus tard, on décide d'aller se "reposer".

Á 10 h 00 dimanche matin, on est à l'agence pour ZE grand jour, à enfiler l'équipement... et quel équipement!
Bottes mauves trop grandes ou trop petites, pantalons d'obeses, crampons, piolets, harnais qui descend tout seul et entraine tout avec lui, saco de dormir, etc. Dominic a perdu son imper/coupe-vent et Mélissa a l'air d'un sapin de Noël avec du ton sur ton de vert et une tuque rouge fluo.
Nous sommes prets.

Arrivés au parc national du Cotopaxi, dans un paysage des plus sublimes, nous amorcons notre montée vers le refuge. On sent déja le manque d'oxygene, mais en chantant Keep the faith, ya rien la!
Petit souper rapide, et entre 20h00 et 23h40, on essaie de dormir. Y fa FRETTE!


Suite au petit-déjeuner a minuit, on s'élance pour l'ascension a 1h15 du matin.
Qu'on se le dise: meme les grands alpinistes atteignent le sommet une fois sur deux en raison du climat...
et cette nuit, il neige, il grele, il pleut et il vente a écorner les boeufs.
Toutefois, le début n'est pas si difficile; nos frontales éclairent nos pas sur la roche volcanique et vers les 4900m, on se dit que c'est dans la poche.

Hum hum...

Des le début du glacier, les mitaines de Dominic prennent le large avec le vent, sa frontale lache et un de ses crampons est... trop grand! Bon.

On dit du Cotopaxi qu'il est un cone parfait. Mon oeil!
Sur le glacier, on monte, on descend, on contourne, on saute des crevasses, on longe des falaises, on cotoie des formations de glace et on ESCALADE un mur. Lá, on commence a freaker et a essayer de se trouver des tounes motivantes (dans nos tetes évidemment, car n'allez pas penser qu'ici on chante tout haut ou meme qu'on se parle).

Au moment ou on n’ose meme pas demander combien de temps il reste, notre guide nous informe que nous n’en sommes qu’au tiers du volcan et qu’il nous reste entre trois et quatre heures. On est a 5000m et il est 3 h 30 du matin. Le givre commence a pousser sur nous et Mélissa commence a ressentir les effets de l’altitude: elle rote les oeufs pourris, conséquence de ballonements intestinaux intenses. C’est aussi dans ces environs que notre nouvelle amie irlandaise a “perdu” son déjeuner.


Là, on entre dans l’effort intense, les pentes deviennent plus abruptes, on est étourdi, chaque pas est un défi (et c’est la que “Step by step” des New Kids a enfin un sens).
Disons que c’est un ti-peu moins l’fun, surtout quand on se fait rappeler qu’on devra redescendre.

C’est a ce moment que Mélissa envisage abandonner dans sa tete.
C’est a ce moment que Dominic pense a abandonner dans sa tete.
Mais on ne se le dit pas.

Le soleil se leve. Le vent et le froid polaire, sans parler des copeaux de glace volants qui nous décapent la face, nous permettent d’avoir une vue imprenable sur… RIEN!
Que dale, juste des nuages et du brouillard.


On poursuit, poursuit, poursuit, on pleure, on rale, on dort en marchant, on prend DES pauseS.

Et, vers 8 h 00, (soit 7 heures plus tard) des mots qu’on ne croyait plus possibles et qui sonnent si doux á nos oreilles : La cumbre = LE SOMMET!

Il reste 50 metres.
On s’imagine que vous croyez que nous avons alors eu un second souffle… euh…….non!
Ce fut pénible (et le mot est faible) jusqu’au dernier pas.

Mais ce dernier pas se fit sur LA CUMBRE! Youhou!
On est maintenant des bonhommes de neige qui serrent les quelques personnes autour dans leurs bras, non pas pour se réchauffer, mais pour célébrer notre victoire sur le monstre de glace et de feu.


Et que dire de la vue du cratere… le seul défi était de ne pas tomber dedans parce qu’on ne le voyait pas.


Redescendre.

Fatigue, zéro patience, faim (et ce n’est pas le chocolat gelé et l’eau glacée qui vont nous aider, surtout pas pour Mélissa qui continue d’”expuer”).

Dominic essaie de ramener la vie a ses mains gelées pu de mitaines.

On refait tout le chemin inverse, on finit en glissant sur les fesses parce qu’on est PU CAPABLE et on trouve finalement refuge au refuge vers les 12 h 30.




Gracieuseté du reflet du soleil sur la neige, nous héritons de notre premier coup de soleil du ti'bout d'peau d'entre narines a vie.

Bilan: pres de 12 heures d’alpinisme sans autres interruptions que celles de devoir respirer.

Définitivement l’épreuve physique la plus difficile de notre vie.
On a poussé les limites de notre tolérance a l’inconfort.
On ne pourra jamais vraiment vous expliquer a quel point.
Nous vous invitons a vivre l’experience.

Keep the faith.

Dominic et Mélissa (The honeymooners).


... aujourd'hui arrivés à Baños, par hasard, on a vu notre guide sauter en Bungee. Semble-t-il que monter le Cotopaxi quatre fois par semaine, ça manque de sensations fortes!

vendredi 24 juin 2011

Hasta luego...

Bonjour lecteurs!

Les derniers jours auront ete riches en emotions, et tout a deboule.
Nous avons dit au revoir a nos familles, dans nos milieux de stage respectifs.
Nous avons officiellement conclu les activites reliees aux stages, avons remercie et salue nos contacts et partenaires, vu nos villes et villages d,accueil pour une derniere fois... ce ne fut pas facile pour tout le monde.

Afin de souliger et celebrer la fin de la grande aventure SENS 2011, les 42 etudiants et 5 enseignants presents en Equateur ont converge vers Quito pour une fiesta finale. Bonne bouffe dans un bon et beau resto de la Plaza Grande, au coeur du Vieux-Quito.
Plusieurs auront suivi le tout par une rumba dans un bar karaoke kitsh du quartier de la Mariscal, ou les Quebecois ont litteralement mis le feu a la place! "Thank you Quito, we love you" :)

Maintenant, les etudiants quittent tous a tour de role vers Montreal ou vers d,autres destinations d,Equateur ou d,Amerique latine. Certains ne reviendront a la maison que dans plusiers mois.
Les adieux se repetent et se multiplient.

Aujourd,hui, 24, jour de St-Jean, tout est maintenant termine.
Ce fut ma premiere experience cette annee, et je la repeterai l,an prochain.
Comment resumer, trouver les mots? Encore trop tot.
Pour tous et chacun, il y a eu des hauts et des bas, des objectifs remplis ou non, des defis et des milliers d,anecdotes.
On en revient tous un peu changes, charges d,experiences et de lecons.

Le blogue restera encore actif au cours des prochaines semaines, alors que plusieurs continueront a voyager en ce pays.
Alors que la moitie du groupe semble s,etre dirige vers Mindo, Melissa et moi allons tenter une ascension du grand volcan Cotopaxi... mais sans pretention ou illusion. Les prochains jours sauront nous dire si nous en verrons le sommet!

Merci aux 6000 lecteurs pour nous avoir suivi ainsi... et ce n,est pas encore tout a fait termine.
Un enorme merci aux 42 etudiants de la cohorte SENS 2011. On vous souhaite du beau.
Un merci non-moins enorme aux collegue de l,Option SENS.

A une prochaine!
Ciao!


Dominic... EN VACANCES! :)

samedi 18 juin 2011

El dia de Canada,

..ou comment enerver des enfants de 1 a 5 ans avec du sirop d erable.

Vendredi, lequipe d Ibarra avait organise une matinee d activites pour nos niños de Pastoral afin de leur presenter le Canada. Cela impliquait danses, chants, musique quebecoise, ateliers sur les saisons, les animaux et le pays et, la piece de resistance, une collation, BIEN, BIEN, sucree que nous aimons tous : du pain dore avec du bon vrai sirop derable.

Gen et moi, avions comme tache de preparer du pain dore pour 70 enfants, 20 membres du personnel et 12 senseux affames dun petit gout de la maison. Cependant, il y avait seulement 1 canne de vrai sirop, cest pourquoi notre de trouvaille de bouteilles de AUNT JAMIMA, en EQUATEUR, fut tres utile.
Avec ce que nous avons trouve dans la cuisine (un bol deux fois ma taille, des genre de spatules genre de trouees pas comme des spatules normales et un mortier improviser pour moudre de la canelle), on a quand meme reussi a faire un mix qui avait de lallure. Avec le poele au propane et le four pour garder les toast au chaud, on a reussi a faire une mechante batch de pain dore.

Venu le temps du service, les enfants ont, pour la majorite, beaucoup apprecie, au point den redemander. On a en nettoye des petites mains collees ! Et les educatrices, elles voulaient la recette. La soeur Da Silva, qui est responsable de nous, etait comme a son habitude tres expressive et energetique quand elle nous a repete a toute vitesse "que rico! que rico! que rico!". Donc bonne job pour ca, nous on sest un peu beaucoup bourre la face avec ce qu il restait, presque au point de prendre notre sirop derable plain de meme tout seul tellement nous etions heureux de ce gout familier et oh si reconfortant.
Pour ce qui est des activites, je les ai juste entrevues mais il y a eu du rigodondage et de la danse en ligne. Je pense que les enfants etaient perplexes.

En tout cas, voici une photo de Dominic qui illustre un peu la journee.
Estaba el dia de Canada.

Zoe de Ibarraaaaa

vendredi 17 juin 2011

Niños 101

Ok, donc après un bon moment à se faire travailler les muscles en brassant du ciment on se dit "yes sir, un peu de variété". Par "variété" on comprend évidemment "aller chiller avec des enfants à l`école, duh". Yes sir!

...EUH WHAT?! Des ENFANTS? La bibitte qui crie pis qui morve? PIS EN PLUS ICI ON LES COMPRENDRA JUSTE À MOITIÉ!! Ô__Ô

Ouais.

Bon, on va dealer avec, ça fait partie de l`expérience on va dire. C`est ainsi qu`on se retrouve, chacun de nous, matché avec une classe de l`école primaire d`Oyambarillo (un seul par classe...épeurant? Ouais.), après avoir assisté à la cérémonie de début de semaine (par "debut de semaine" on comprend évidemment "lundi matin, duh"). La cérémonie consiste en une parade quasi-militaire de la part des enfants, de l'hymne national et de la levée du drapeau. ÇA AUGURE BIEN, GUYS ._.

Bref je me retrouve avec la classe Quinto A, càd genre la 5ème année, avec des niños agés entre 9 et 11 ans (plutôt 9 et 10, seulement une de 11 ans tsé). Alright, soit ils sont assez vieux pour comprendre et être smats, soit ils sont trop vieux pour être gentils et font juste à leurs têtes, on verra. Au moins, petite surprise, la prof est la soeur de ma mère adoptive, elle est donc ma matante. Watsup, matante. Elle semble bien smat et compréhensive avec le fait que j'suis un maudit gringo pas trop hot en espagnol. Elle me laisse aussi de la marge de manoeuvre avec les kids, genre que jpeux leur parler sans me faire sacrer dehors de la classe.

Entéka, l'important c'est qu'ils ont tellement réussis à détruire mes appréhensions envers eux. On se comprend à moitié mais fuck, ils parlent tellement même sans parler! Tu te fais regarder pis tu catches qu'ils veulent se faire lancer dans les airs, qu'ils veulent apprendre comment dire des conneries en français pis en anglais, qu'ils veulent s'amuser, pis toute ce beau ptit kit là. Une particularité culturelle, disons-le comme ça, est qu'on dirait que les profs croient qu'on est ici pour les remplacer. La moitié des étudiants de notre joyeuses bandes ont donc dûs s'occuper seuls de leurs enfants pour quelques heures dans la semaine.

À un moment j'ai cru mon tour venu, fuck. Tu débarques. Ya 30 niños assis beaucoup trop tranquillement mais très content de te voir tout de même (jleur donne des biscuits tsé veut dire, cest dans la poche). Jai ma guitare, yes sir, on va les distraire. Comment? En jouant? Ok...5, 10 minutes plus tard ya toujours pas de prof. On continue a les distraire...comment? EURÉKA, un oral improvisé en espagnol sur la guitare et son histoire, c'est dans la poche, tsé veut dire. Le prof arrive un mment dné. J'suis content, elle est contente, ils sont contents, mais bon pas trop. Mon oral était écoeurant, jte jure ;) .

Bref après une semaine à niaiser avec des enfants, même si certains d'entre nous ont eut de la difficulté, jpense que cest impossible de rien retirer de bon de cette expérience. En plus de refiler une maudite grosse vague de nostalgie de quand javais 8 9 ans pis que la vie était tellement hot avec mon bike pis la cours d'école, cette semaine m'a aussi donné le gout d'avoir minimum 20 enfants quand jvais être grand.

Ok, ptêtre que j'exagère. Un peu. Mais jai quand même trippé comme je my attendais vraiment mais vraiment pas, ça change de brasser du ciment pis de déforester à coups de machette, mais cest quand même écoeurant.

Bref c'est ça qui est ça, ma gang de champions.

Jé, de Oyambarillo

jeudi 16 juin 2011

Le concept de la lasagne...

Hola!
Alors, plein de bonnes intentions, j,ai voulu donner conge a ma "mere" dans la cuisine et laisser aller mes inspirations. Je leur ai suggere de leur preparer un souper. Quelque chose de different. De bon. Du comfort food. En me rendant a l,epicerie, en ville, je me suis dit que le menu de choix devait etre de la lasagne. J,en ai meme retrouve les ingredients principaux sur les rayons!
Une heure plus tard dans la cuisine (et celle des voisins, ou j,ai du faire cuire ma lasagne pour cause d,absence de four dans ma maison...), je sers, pas peu fier.
Les deux jeunes filles regardent la chose comme si c,etait un monstre, font la moue et se poussent. Bon.
Le pere prend une premiere bouchee, timide, puis se leve et reviens etendre une large quantite de... mayonnaise partout sur la lasagne avant de poursuivre son aventure culinaire. Semble-t-il que ma lasagne manquait d,une bonne couche de mayo... ben oui.
Finalement, la mere mange sa portion, aime, et me dit qu,elle va en garder pour un prochain repas.Au moins une conquise.
Mais...
Le lendemain matin, que croyez-vous que ma mere me sert au dejeuner? OUI, ladite lasagne, qui, en passant, a passe la nuit sur le comptoir (pour cause d,absence de frigo dans ma maison...)
Avec la boeuf hache dans ma sauce, tout pour aider mes intestins en guerre depuis une semaine....


Dominic, en fin de stage a Ibarra

mardi 14 juin 2011

Le SENS de lorientation et celui de lequilibre!

Week-end de vacances a Vilcabamba.

Pendant que la moitie du groupe vomit ou defecque gracieusement sa vie dans les habitation de notre histeria, lautre moitie part en randonnee.

LA fameuse randonnee. 
Melissa, Maxence et sa forme legendaire, Francis Arnaud, Pascale et son vertige, Alizee, Sophie, Rosalie et moi-meme.

Un sentier que lon croit ferme. Des balises indecises. Ce quon peut appeler de lescalade et beaucoup dimprovisation.

Flanc de montagne et sentier plus ou moins definis. Marche sur des cretes de montagne pas plus large que notre corps. Un pieds dans le vide et cest fini!..Mais quelle vue quand meme!

Quelques heures de pur bonheur. Si on fait abstraction aux chiens qui voulaient notre peau et aux barbeles qui lont eue. Et au sentier dont on a deroge!

MandagoLoop tatoue sur le coeur.
Caroline

Tenir debout

Buenas tardes con todos ustedes!
Je me suis retrouvée clouée au lit pendant 8 heures hier incapable de bouger. Toute la journée à vouloir dormir mais à ne pas dormir. Si je me levais, je tombais. Si j'essayais de parler, rien de sortait. Si je levais un bras, tout mon dos faisait mal. J'entendais ma gang sur mon toit RIRE et rire et rire... Quelle belle gang! Aujourd'hui, tout va bien et nous sommes à peinturer une grande murale Québec-Ecuador et confectionner des bacs pour le recyclage dans Oyambarillo.  Entre temps, Lola et Audrey deviennent tranquillement des témoins de Jéhovah (vous les retrouverez bientôt dans le métro à proclamer "Réveillez-vous!" ). Ce soir on se fait une fiesta de empanadas et demain sera la journée pâté chinois et pie des vaches que nous allons traire.
...Encore ce matin, sous le pot que j'utilise pour ma laver, il y a avait des têtes de poisson.
Mélissa qui aime les quimbolitos.

dimanche 12 juin 2011

L,Amazonie, quand meme!!!

Hola todos!

Alors nous voila de retour dans l,altiplano, dans le pueblo de Pifo, en attente de notre autobus pour Ibarra.
Le weekend a ete on-ne-peut-plus rempli, et c,etait extraordinaire!!!
Les groupes d,Ibarra et Oyambarillo etaient reunis en AMAZONIE pour des vacances de mi-stage.

L,Amazonie. Ouh la la. On a passe toute la journee d,hier dans la bassin de la Rio Napo, un affluent important de l,Amazone. Des 9h, un bateau nous a amene dans un coin ou des locaux cherchent des poussieres d,or dans les sediments.
Puis, longue caminata (promenade) dans la jungle amazonienne avec araignees dementes, fourmis gargantuesques et veneneuses (qui mordent des etudiants a en faire pisser le sang!), immenses sauterelles vert fluo, papillons monarque, sables mouvants (qui ont fait quelques "victimes" chez les etudiants:), larves, lianes, arbres et plantes, etc....
Ensuite, on s,est laisses descendre sur la riviere sur des tubes pendant une heure environ. Relax et sympathique. Hysterique pour certain(e)s autres....
En apres-midi, on a visite un sanctuaire d,animaux de jungle, avec tous les toucans, capibaras, singes, tortues, et autres. COOL!
Pour terminer, dans un village autochtone, on a goute a de la chicha, une boisson fermentee... et a faire vomir. Pas super, surtout considerant mon etat depuis maintenant 5 jours...

Notre hotel, lui, etait extraordinaire, avec une piscine, une place pour faire des feux, des hamacs, de la bonne bouffe et des cocktails, des huttes en paille, etc.
 
Demain, le stage repart pour une semaine, avant une autre mini-vacance samedi au marche de la ville d,Otavalo pour les deux groupes del Norte.
Jean-Francois Plano sera avec nous a Ibarra de mercredi pm a samedi am pour le documentaire des 25 ans de SENS.

Tout baigne.
Retour a la realite, maintenant.
Et un peu plus de stabilite intestinale pour moi, SVP.... !


Dominic

vendredi 10 juin 2011

Il était une fois, parmi les vaches et les moutons...

Nous sommes tous arrivés à Saraguro il y a plusieurs jours pour se rendre compte qu;on est en fait pas logés à Saraguro, mais bien dans une petite communauté avoisinante, à 1 km de la ville (el centro), nous a-t-on dit en arrivant (ouais ouais.), à Kiskinshir.

La première soirée, plusieurs se sont retrouvés dans des <<fiestas>> de bapteme après la messe de 18h30... fiestas où ca fete pas très fort finalement haha. Je me suis retrouvé avec Pascale dans une maison en construiction avec une vingtaine d;Équatoriens où on a attendu je ne sais qui durant des heures pour finalement manger de la soupe avec des morceaux de poulet impossibles a identifier, mais surement pas comestibles au Canada. Ca nous a pris pas mal de temps (meme un peu trop) a comprendre pourquoi les bols des Équatoriens étaient vides, eux. ils ne pouvaient pas avpoir manger les os et tout !! Eh bien non, ils lancent les restes par terres et les chiens et les poules s;en occupent. Bon truc à savoir et à utiliser en cas d;urgence bouffe :)

A date plusieurs ont été un peu malades mais personne n;est mort, ni proche de cet état. Laurence partage maintenant sa deuxiéme résidence (les toilettes) avec la poule qui y dort. Reste à donner un nom à sa coloc!

Pour la soirée culturelle, on a meme été trois à avoir l;honneur (disons, haha.) de se faire habiller avec l;habit traditionnel des femmes quechuas.. !! Élo Ali et moi avec nos ptites chemises transparentes (?! ils voulaient meme pas qu;on garde notre t-shirt en dessous !!) et les deux longues jupes noires qui se portent a la ceinture et qu;ils serrent, serrent, serrent !!! À n,en plus respirer. Les còtes sur le chemin en deviennent d,autant plus essoufflantes ! Et puis c;est là qu;on comprend pourquoi les femmes quechuas font des petites pas : c;est pas parce qu;elles ont des petite jambes (seulement) mais parce que c;est impossible de faire autrement avec les jupes çétroites qui tombent jusqu;au pieds (sauf pour les québécoise, qui sont way too tall pour que ca donne le bon effet héhé.

Aussi, c;est bien ici qu;on se rend compte de qui est le plus chochotte sur les bibittes.. !!! les araignés sont vraiment plus grosses que chez nous, et comme on a pas vraiment de toit á proprement dit puisqu;il est ouvert sur les còtés, malgré les plastique pour simuler un toit aux pièces dans certaines maisons, et bien tout se faufile et certains capotent plus que d;autres en se réveillant avec une araigné grosse comme la paume juste au dessus de sa tete de lit (..moi !!)

Hier, on a participé à une cérémonie chamanique.... Étrange, pour le moins. On y est tous passés, on s;est fait <<souffler>> (soplar), c;est à dire nettoyer, purifier par le chamane. En d;autres mots, ils te font d;aboir boire una medicina, la san pedro (drogue hallucinogène mais qui pour nous était beaucoup trop dilluée pour pouvoir apporter le moindre effet... bouhou.), puis une gorgé d,alcool (beaucoup trop fort pour la ligue) et puis ensuite tu vas voir le chamane et il prend sçdu liquide dans sa bouche et... te le crache dessus. partout sur le haut du corps, dans la face, tout. Il y a clairement de l,alcool la dedans aussi parce que ca piiiique les yeuuux quand tu sais pas qu;il faut que tu les ferme au début (p.s. la plupart d,entre nous ne savaient pas..) et puis à certain il fait couler de ce liquide dans le nez, d,autres ils leur crache dessus avec du feu (mais ca brule pas, cest trop volatile m;a-t-on dit) et d;autres ils leur souffle une poudre dans le nez. Moi il m;a fait ca, parce qu;il m;a dit que je devais souvent etre congestionnée (?!). Je suis la seule a qui il l;a fait, va savoir pourquoi. Mais ca bruuuuuuuule le nez !!! j;ai mouché du sang toute la soiré après. J,ai essayé de savoir ce que c;était, mais tout le monde m;a répondu <<medicina>> alors je crois qu,en fait personne le sait et ils pensent tous que c;est un remède quelconque. Cependant je peux vous le dire, ca marche pas, mon rhume est pire qu;hier haha.

Bon voilà, c;est tout pour aujourd;hui, je retourne a ma journé en <<ville>> avec Laurence pendant que les autres font je ne sait quoi chez eux, se reposent surement (Philippe de son insolation, les autres de je ne sais quelle bouffe louche qu;ils ont ingér´s par mégardent et la plupart des longues journés qu;on a ici, épuisante surtout additionnées avec la difficult´des efforts physiques à cause de l;altitude, à laquelles tous ne se sont pas encore complètement adapt´s. On est quand meme à 2530m dans les airs (la plupart du temps au dessus des nuages, dans un paysage féérique!!)

p.s. si vous trouvez du babaco (un fruit, sorte de méga carambole), mangez en, c;est divin avec du sucre. oh yeah.

Camila <<Akchambo>>

jeudi 9 juin 2011

6000km plus tard...

...tu te retrouves 6000 kilometres plus loin, à 3 kilomètres dans les airs, devant un clavier difficilement compréhensible. Mais ce n'est pas tout, ne t'inquiète pas, cher toi (membre de famille, ami, Senseux ou simplement senteux). Les choses arrivent, ici, même quand il arrive rien.

Depuis qu'on est arrivé, il y a de cela 2 ans (= moins que deux semaines, mais tellement remplies que..), on s'est transformé en ben d'autres trucs que des étudiants tapons de sciences humaines d'un cégep québécois. On est passé d'aventuriers à alpinistes à massons à aménageurs paysagers à ivrognes à mauvais clients d'hotel à bons clients d'hotel à frères/soeurs/fils/filles, à nudistes (pour certains d'entre nous, du moins, sans viser personne) et à bien d'autres encore. Mais surtout et surtout, le plus quetaine d'entre tous, mais le plus importants, on est en train de passer de tapons d'étudiants à de grandes personnes. De plus grandes personnes, du moins, à c'que jpeux voir autour de moi.

Rencontrer des gens, faire des choses, les défaire, les apprendre, improviser des conférences, forcer, avoir de la misère, etc. sont autant d'éléments qui permettent de voir, d'entendre, de comprendre (qu'on comprend pas grand chose, dans le fond), d'avoir du recul, et bien d'autre encore.

Bref, on est heureux. Et j'espère pouvoir vous compter dans ce "on", sérieusement, parce que c'est assez bien.

Ce message très quetaine est commandité par l'option SENS et par le café internet de la communauté d'Oyambarillo. Mais surtout commandité par moi, y vient dme coûter 25 cennes, tabarouette.

Jérémie de Oyambarillo, maintenant frère de deux niños de 8 et 12 ans trop smats, et fils de deux parents très gentils (malgré l'incompréhensible accent de mon padre).

¡ That's it, champions!

mercredi 8 juin 2011

Numeros de telephone des profs

Bonjour a tous!
Quelques-uns l,auront peut-etre remarque, nous avons eu des difficultes avec nos numeros de telephone depuis notre arrivee.
Nous avons donc de nouveaux numeros.
Ainsi, pour nous rejoindre :

-Dominic : 089437817

-Francois : 069336347

-Marie-Helene : 097045576

-Melissa : 090689084

Desole pour toute inquietude que vous ayez pu avoir....

PeurS de ma vie...

1. Hier soir, la mere de la famille qui m,heberge me demande si je veux aller chercher le souper avec elle. Ben oui, d,accord!
On sort, et elle se met un casque.
Euuuuh?
Elle sort ensuite une moto. Me dit que l,on va rejoindre le pere de la famille, qui est en train de pecher notre souper dans la lagune. Du tilapia.
Bon.
J,embarque alors a l,arriere de la moto, mais il n,y a PAS de casque pour moi!!!
Et la ca part!
On est dans la montagne, alors il faut descendre des cotes et tourner dans des virages, il y a des nids de poule a faire rougir ceux de Montreal, la moto tangue a chaque mouvement, la mere depasse les camions...!!! Ah, et aie-je mentionne qu,il faisait noir et que le chemin, souvent en terre battue, etait essentiellement une boue glissante?
Et elle, elle etait la et me racontait des choses pendant ces 20 minutes interminables, ou, si mes bras me lachaient, ma vie se terminait.
Sac...
PAS DE CASQUE!

2. Dans ma maison de type bidonville, la porte de ma chambre donne directement sur la rue. Et elle ne barre pas. C,est tellement cool...
A la tombee de la nuit, j,entends une enieme bataille de chiens de l,autre cote de ma porte, dans la rue. Feroce. Je lisais dans mon lit, impressionne par le bruit. MAIS LA, la meute bouge et se jette sur ma porte, la DEFONCE, et la bataille de chiens de rue se ramasse en une seconde dans ma chambre (!!!), a deux pas de moi, couche sur mon lit avec mon livre!!! Je me leve d,un trait, debout sur le lit, panique au possible, alors que ca rage et quasi-dechiquette de tous bords, tous cotes.
Apres quelques instants de torpeur, mes cris (et ceux de la mere, qui entre dans ma chambre, alertee) finissent par chasser la meute.
Tab....


Dominic, en crise d,anxiete a Ibarra...

La mesaventure du jour

Depuis quelques jours, je suis affectee par un rhume. Ce matin, javais trop mal a la tete pour me rendre au centre ou nous travaillons. Je me suis dit que j allais dormir et puis rejoindre mon groupe a lheure du midi au restaurent ou nous avons lhabitude de manger (fraiche habitude, mais habitude tout de meme).
J arrive une demi heure avant le diner et on me dit que mes compagnons sont partis manger. Je me dirige donc vers ledit restaurent et la dame qui sen occuppe (qui est par le fait meme la mere de Vincent) me dit que le groupe est parti au centre-ville.
Pas de probleme que je me dis ! J embarque dans un bus et lui demande sil va au centre-ville : oui ... parfait, allons-y !
Finalement le charmant autobus prend des chemins qui me sont totalement inconnus (je suis ici depuis une semaine je vous rappelle, je commence a connaitre lendroit). Je demande a quelques passagers si le bus sarrete pres dou je desire aller. Apres des reponses me semblant beaucoup trop alleatoires, je sors.
En marchant un peu, je me rends compte que je suis precisement a lendroit ou ma charmante maman ma bien specifie de ne pas aller. Dangereux pour les touristes et moi la blanche blonde, je ne passe pas innapercue !

Apres avoir ete literallement devoree des yeux par beaucoup trop dhommes et apres avoir arrete trop de taxis qui saveraient finalement ne pas avoir de plaques (a ne jamais prendre en passant!) , je finis par trouver un taxi en regles !

Donc, me revoila, pres du centre ou je travaille a attendre quil soit 14h30 pour retrouver mes compagnons supposes etre revenus au centre a pareille heure ... Sinon, je retourne a la maison ou jaurais peut etre du rester toute la journee !

Pour ce qui est dinformations plus pertinentes au stage : Pour le moment la majorite dentre nous travaillons avec les enfants a Pastoral Migratoriat. Je dois avouer que jusqua maintenant on a plutot servi daide-moniteurs et que cela ne nous plait pas vraiment. Aujourdhui nous allons donc sorganiser pour reorienter le stage vers quelque chose de plus enrichissant pour tous.

Je vous redonne des nouvelles la-dessus,

Marie-Eve d I barraaaa

lundi 6 juin 2011

Ibarraaaaaaa!

La presente est pour vous informer que la gang d,Ibarra vous revient prochainement, mais presentement, nous sommes trop brules pour ecrire un article!
Mais tout se passe bien.
Sur ce, je vous laisse, je dois aller faire ma lessive dehors, dans une cuve ou un chien a pisse ce matin, pour ensuite l,etendre sur la broche a poule enduie de fiente entourant ma cabane de type "bidonville".... plus d,anecdotes a suivre....

Buenas noches!

dimanche 5 juin 2011

Le SENS de ladaptation...

Dans la maison ou je logerai pour les deux prochaines semaines, la salle de bain a trois murs et lun deux est une grande fenetre donnant sur living room. Le cote ou il ny a pas de mur donne sur le corridor principal de la maison et sur la cour exterieure ou se trouve chiens, chats, poulets...

Mon riz, je vais le manger.
A la garderie, je pisserai.

Bonne journee amigos!

Caro Farmer

Vamos a Oyam!

Au départ de Quito, notre chauffeur a reculé dans une BMW. On a vu comment ils gèrent les délits de fuite!
Arrivés à Oyam hier, on a bu du chicha (on vous donnera les détails plus tard) et rencontré nos familles.
C'est déjà l'amour fou entre les enfants et les stagiaires. L'accueil a été des plus chaleureux.
Je n'en reviens pas à quel point CHAQUE étudiant du groupe est heureux. Todo bien !
Aujourd'hui, on aura problablement tous mangé du cochon d'inde chacun chez soi avant de se retrouver ce soir pour une partie de soccer. Certains seront passés par le grand marché de El Quinche où la vie locale est à son meilleur. Je me suis rendue à l'abattoir des vaches. Coeurs sensibles et végétariens s'abstenir.
Que tengan una pasantía memorable amigos!

vendredi 3 juin 2011

Résumé de la dernière semaine pour le groupe du Sud

Hola !

 Alors voici en concentré un peu de nouvelles:

-La costa, la plage, la mer, le SUUUUUUUUURRRRFFFF (les coups de soleil)
-Un tour en bateau dans la mer et des malades (Alex, Mélissa, Sophie, Rosa, et les autres...)
-Phil et Caro qui se font piquer leurs chaussures par zele de sportif
-Elo qui se fait attaquer par une bande d;enfants fous
-La biere a moins d;un dollar la quille
-Randonnée dans un bosquet humide à cheval, mal de fesse et un guide qui nous demande combien de temps les femmes allaitent leur bébé au Canada parce qu;il ne comprend pas qu;on soient si grands ... !
-La ceviche a 8h du matin (aller googler ca!)
-Les foutus coqs sauvages !!!
-Les fanfarres (?!) a 4h du matin
-La fiesta tous les soirs et la vie parfaite.


-Ensuite, Cuenca !!! : C;est beau, l;altitude nous bouche les oreilles et nous essouflent, mais la cerveza règle tout, et voici la raison de notredépart précipité, nous avons deja perdu de nombreuses gorgées!!

Philippe, Sophie, Camille et Éloise

Au revoir, Mindo !

Les mini-stages sont termines et nous nous sommes tous retrouves a Quito. Malgre la joie et l allegresse de ces retrouvailles, j ai un petit serrement de coeur face au fait de quitter cet adorable petit coin de paradis ou nous avons sejourne pendant 5 jours.

A Mindo, nous avons fait des choses qui sortaient de notre ordinaire. Faire tomber un arbre par exemple, ou deplacer toutes les roches du fond d une riviere pour pouvoir en faire une piscine. Nous avons aussi eu l occasion de nous amuser, mais toujours avec des activites extraordinaires. Marcher 3 heures dans la pluie et se baigner dans un chute, ou encore faire un parcours de 13 tyroliennes par dessus une magnifique foret et aux cotes de toucans, ou encore descendre des rapides en tubes avec notre chauffeur de taxi comme guide ou galoper a cheval sur des sentiers sinueux de la foret de Mindo.
Cependant, malgre tout cela, nous avons fait la rencontre de gens incroyablement gentils, sympathiques et inspirants. Le premier dans la liste, Pedro Penafiel, un croisement entre Tarzan et Hercule, passionne par la nature et par ses hectares de foret, qu il entretient seul, a la main. Pedro nous a impressionne, touche, inspire. C est un homme tres special dont nous sommes tous tres heureux d avoir fait la connaissance. Ensuite, tous les gens qui travaillaient a la Casa de Cecilia qui nous ont si bien acceuillis avec de bons dejeuners et deux gros soupers communs. Aussi, notre chauffeur de taxi Giovanni, toujours souriant, sympathique et bien sur, tres charmant.
Par dessus tout, par contre, notre chimie de groupe etait vraiment geniale ! Nous avons tellement ri ! Donc un grand merci a toute la gang, c etait vraiment vraiment un plaisir.

Donc le mini-stage, un franc succes !
Vers Ibarra a present, pour la suite de l aventure !

Zoe de IBARRAA

jeudi 2 juin 2011

Le mot du jour...

VOMIS!
Haha! Il faut dire que mes 10 comparses et moi-meme sommes redescendus de Chugchilan, a pres de 4000m, jusqu,a Quito, a 2800m.
Le tout fut fait dans le camion de notre hote surhumain Jose, qui nous conduisit pour plus de 3 heures dans les routes sinueuses des montagnes fraiches et arrosees vers l,altiplano.
Quelques-uns etaient a l,interieur du camion, mais d,autres ont brave la peur et les elements pour faire les 3 heures sur le TOIT du camion. Je fus l,un d,eux. Et diantre, je n,ai plus 20 ans!
Alors voila, avec de telles conditions, quelques-uns auront vu aujourd,hui leur repas faire sens inverse... mais pas grave, car ce soir, nous avons retrouve le poulet de Quito et les soirees sur la terrasse de l,hotel San Blas! Woohoo!

Au final, le mini-stage de Chugchilan nous a souvent pousse au bout de nos limites physiques, a repousse les limites de la peur, nous a livre d,innombrables et inoubliables anecdotes et nous a permis de nous sentir utiles pour cette communaute chaleureuse des Andes.
Les images que l,on ramene de la dans nos cameras et dans nos tetes sont epiques!
Joanie semble n,avoir jamais souffert de l,altitude ou de l,effort, Marie-Eve est tombee amoureuse d,un petit garcon, Francois s,est decouvert une maculinite grace a sa machette, Audrey s,est decouvert un talent incomparable pour la prononciation du nom de la ville de Latacunga, Coralie a realise son objectif du fameux trek de Quilotoa au complet, Christine est devenue l,idole de jeunes filles, Jessica s,est follement amusee avec son cheval qui aimait bien le trot, Genevieve s,est rendue compte que de jouer au soccer a 4000m d,altitude prsente ses defis, Marianne a danse des mouvements latins avec un musicien suave et... Alexandre a manque malgre lui la plantation d,arbres au terrain de soccer! :)

Pour ma part, ce fut intense mais tout a fait unique comme experience. Nous sommes alles au bout de nous memes, et ce, a plus d,une reprise. Je suis certain que tous sont d,accord avec moi la-dessus.
Merci beaucoup pour ces quelques jours... mais aussi et surtout, merci a Jose pour sa devotion et... a Cincinnati, notre mascotte nevrosee lors du sejour a Chugchilan!

Si c,etait ca le mini-stage, j,ai bien hate de voir ce que sera le VRAI stage des les prochains jours!
Pour ma part, je quitte Quito dans moins de 2 jours avec mon groupe audible et energique d,Ibarra. Une nouvelle aventure commencera.
Cela fait une semaine ce soir que nous sommes arrives, et j,ai l,impression d,avoir passe ici plus d,une saison.

Sur ce, il est 22h et tout le monde croule de fatigue.
Demain, on se repose a Quito avant la suite des choses.

Hasta luego,


Dominic

      

¡ Chevere !

Toi Tarzan, moi Jane ...
Après avoir réalisé mon fantasme de CalinourSE au sommet du Pichincha, me voilà avec ZE groupe dans la nature grandiose et généreuse de Mindo. Travailler dans la forêt de notre chéri Pedro Peñafiel nous a grandement inspirés et en a invité plus d'un à se dépasser. On se sent plutôt urbain (lire poche en mozus) quand on regarde Pedro travailler. À lui seul, sa motivation et sa fougue pour le travail et le développement n'ont d'égales que sa passion et sa reconnaissance pour la nature et l'être humain. El hombre escondido en el bosque; un GRAND bonhomme! À la Indiana Jones, il a aussi su nous faire vivre toute une escapade à travers les débris de la tornade du 1er avril dernier. Heureusement bien entraînés par les coups de pioche, machette et pelle, nous étions prêts pour l'Aventure.

Quand nous avons aménagé une piscine naturelle dans la rivière de notre hostal, quelqu'une a voulu qu'on se souvienne de nous en faisant exploser un tuyau d'amenée. D'autres ont choisi de rester aux côtés de l'incomparable Giovanny et ses muscles bien dénudés. Maintenant, avant de repartir vers Quito demain, hâte de voir comment on se débrouillera au soccer avec tous ces divins équatoriens.

Et que dire de nos repas partagés entre nous ET avec nos chaleureux amis de Mindo. Je me sens vraiment en famille. Tamara, Geneviève, JoséEve, Jérémie, Lola, Miriam, Vincent, Stéphanie, Julie et Zoé,
Muchisimas Gracias!

Quelle expérience ÉPIQUE!
Well, that's what she said...


Mélissa desde Mindo, pronto Oyambarillo !

mercredi 1 juin 2011

Quilotoa

Le mini stage est desormais debute et le travail de paire !
Depuis que nous sommes arrives, on s affaire a debarasser le village de ses dechets et a planter des arbres. Aujourdhui nous sommes alles au haut du Quilotoa, un ancien volcan a 4 100 m daltitude, dont le cratere est desormais un lac splendide quelques 500 metres plus creux. Au depart, nous croyions que nous allions seulement en faire le tour et y descendre, accompagnes dun guide. Une fois arrives, quelques centaines darbres nous attendaient !
Nous etions accompagnes de quelques Equatoriens de notre age, beaucoup trop habitues a laltitude qui riaient autant de nous qu ils travaillaient !

Bref, apres ces 6 heures carrement epuisantes, nous avons eu le choix entre rentrer a pieds, ce qui se faisait en 1h30 environ, ou en pickup, ce qui, selon notre hote Jose, prendrait plus de temps.

Seulement deux courageux ont choisi les pieds et le 9 autres sommes alles en pickup. Au depart, les filles etaient a linterieur du pickup et Alex, Francois et moi etions dans la boite. Le temps que Francois s absente pour aller chercher le chauffeur, 3 hommes, 5 femmes et je ne sais combien denfants nous avaient joints dans la boite.

Je me suis retrouvee avec deux femmes sur les jambes et Francois la moitie du corps, hors du pickup.

Bref, ce fut toute une ride, mais en Equateur, todo es nchillo !

On retourne a Quito demain, l aventure se poursuis !!

Marie Eve d Ibarra, qui est a Chugchilan pour le moment !

mardi 31 mai 2011

Los chicos de latinoamerica

Imaginez vous la scene. 8 filles, 2 gars debout a larriere d un pick up truck. En chemin, on croise un chantier de construction. Les 10 hommes de la construction, latinos comme ils sont, se mettent a siffler et a faire des clins doeil. Jeremie et Vincent se sentent ignorés.

Imaginez vous la scene. Le lendemain, aujourdhui, on prend le meme chemin. MAIS cette fois ci, Vincent Laniel, prevoyant comme il est et protecteur de ses chicas, decide d enlever son chandail, de le faire tourner dans les airs et de dire  Hola chicos avec des beaux yeux. Au lieu de siffler et de faire des clins doeil, les gars de la construction on baisse les yeux et on tourne la tete.

Imaginez vous la scene. Demain, Vincent Laniel couche dans le fond du pick up pour ne pas se faire reconnaitre.

Parenthese plus serieuse
Ce chemin nous menait a notre lieu de benevolat, Mindo Lindo. Cest lendroit ou nous avons, entre autres, clairer les chemins et reboiser les endroits affectes par la tornade du 1er avril. En plein dans la foret, cet endroit est un paradis.

JoséEve de Oyambarillo, mais presentement a Mindo.

lundi 30 mai 2011

Ay caramba!

Bon. On va se l´dire. T,as pas vecu tant que t,as pas transporte des sacs de ciment et de pierres sur tes epaules a 4000m d,altitude dans les versants des Andes, sur une mini-piste poussiereuse, sous la pluie et/ou un soleil de plomb, a plusieurs reprises, et SURTOUT pendant que les p´tites madames autochtones te depassent en riant.
Tout a fait indescriptible, comme "epreuve".
Et si seulement c,était la seule chose que nous avons fait aujourd´hui...
Ce soir, la gang prend ca relax!
Et demain, ballade a dos de cheval, et peut-etre encore dans la boite d,un camion dans ces fameuses routes a flanc de falaise.
Bref... on trippe!


La gang du mini-stage de Chugchilan

La route vers Chugchilan... epique, comme diraient les jeunes!

Buenos dias!
Je vous ecris en direct d,un pueblo tres isole, haut perche a quelque 3800m dans les Andes, Chugchilan.
Et j'ai un petit probleme... les 10 etudiants qui m'y accompagnent ne veulent plus repartir! Non seulement car c'est si magnifique, que les gens sont hyper-sympathiques avec nous et que la bouffe est excellente, mais aussi et SURTOUT car personne ne veut reprendre la route que l'on a pris hier pour se rendre ici.
Quatre heures de calvaire pour plusieurs etudiants, mais aujourd'hui on en rit.
Que d'anecdotes!
D'abord, il faut imaginer un trajet d'une duree de 4 heures dans un autobus bonde, avec du monde debout, et ce, le long de falaises abruptes, escarpees et a quelques millimetres de la route.
Et sur cette route, etroite comme une seule voie et ou les chauffeurs roulent quand meme vite, on rencontre parfois des camions ou autres autobus en sens inverses!
Mais voila quelques anecdotes. Mis a part les falaises, les courbes, les rencontres de camions, les eboulements et tout et tout, il faut savoir que nos comparses autochtones a bord de l'autobus transportaient aussi avec eux des bombones de propane... A COTE de nous, qui revolaient d'un bord et de l'autre. Il y avait aussi, bien sur, ce monsieur qui est entre dans le bus muni de sa machette de deux pieds de long, est venu s'asseoir a cote de nous et qui faisait tournoyer sa machette sur le sol avec un regard plutot derangeant...
Sinon, que dire de nos bagages, qui etaient attaches sur le TOIT de l'autobus avec moult autres cossins -dont des meubles- et qui se promenaient au gre des courbes sur la route. A un moment donne, des choses se sont meme mises a tomber du toit, affolant les etudiants, et on s'est finalement decide a aller avertir le chauffeur. Ce dernier a ri et nous a dit que c'etait normal.
Ooooh, meduses que nous etions. MAIS, nos bagages ont survecu... ce ne sont que des tiroirs de meubles qui seraient tombes!

Ah, et que dire des fois ou l'autobus a glisse dans la boue, ou de ces femmes autochtones qui nous fixaient longuement et qui nous devisageaient tellement que l'on croyait qu'elles nous jetaient un sort...
Le clou fut bien sur la panne d'autobus -inevitable- apres environ 3 heures de cette epopee. Le chauffeur et quelques personnes sont sortis, se sont mis a reparer le bus par en-dessous avec plein de bruits metalliques peu rassurants... sachant que nous devions par la suite continuer sur cette route!
Et profitant de notre arret impose pendant cette panne dans un petit village, des etudiants qui avaient tellement besoin de la toilette se sont invites chez des villageois pour aller faire leurs besoins! Sympathique...

Maintenant, nous avons trois jours a Chugchilan pour nettoyer le village, planter des arbres, jouer au equa-volley avec les enfants, faire du cheval et se lancer dans un long trek sur les rebords d'un ancien volcan.

Muy bien!
Et jeudi, on refait le parcours d'autobus, mais a l'envers. Et les etudiants ne veulent pas qu'on en parle...

Sur ce, bonne journee et a tres bientot,


Dominico, a Chugchilan!

dimanche 29 mai 2011

Bonjour!

En ce jour 3 de notre decouverte de l equateur, les demi-groupes se sont separes pour aller en mini-stage. Je suis donc partie avec 10 autres etudiants et Melissa pour Mindo, une petite place tres touristique mais avec une faune et flore extremement luxuriantes (et le mot est faible). Apres 3 heures d autobus pendant lesquelles j ai souvent vu des falaises de trop proche, nous sommes arrives en plein soleil, chaleur, humidite et tout le kit. Nous restons a la "Casa Cecilia" , trop charmant comme place, a aires ouvertes et des belles chambres (la chambre de Joseeve est meme sur genre un balcon dehors). C est totalement irreel, des choses qu on voit pas habituellement.
Comme premiere activite, on a decide d aller se baigner dans des chutes. Il fallait se rendre la en pick-up avec nous assis en arriere (tres epique) et ensuite prendre un espesce de telepherique suspendu pour survoler la foret et arriver de l autre cote, ou il y avait un sentier a suivre pour atteindre les chutes. Bien sur, il s est mis a pleuvoir.   De la grosse pluie amazonienne. Mais bon, on s est dit qu on allait deja etre mouilles donc on a juste continue a marcher. Les chutes etaient si belles et l eau vraiment bonne. Apres 3 heures de marche sur des sentiers boueux, on s est finalement baignes dans de l eau...FROIDE mais c etait genial avec la chute a cote. C etait une experience tres vivifiante et nous etions tellement de bonne humeur apres. C etait vraiment exceptionnel.
Donc voila Mindo pour l instant, quasi paradisiaque.

A bientot !
Zoe de IBARAAA

samedi 28 mai 2011

Les premiers chocs

Bonjour a tous !
Comme vous le savez, nous sommes arrives en Equateur, il y a de ca moins de 48 heures. (Je mexcuse deja pour mon pauvre ortographe, je ne comprends pas ou sont les accents, appostrophes et autres sur ce clavier)

A larrivee en ce superbe sol, ce ne sont pas les chocs culturels qui manquent. Ici, les lumieres rouges font office de suggestion et klaxonner remplace les freins et le clignotant. Pas grave, todo es chillo ! Un autre fait frappant selon moi est la proximite entre les gens. Tout le monde semble en couple ! Les adolescents tiennent la main de leur mere, tout le monde est proche, tout le temps !

Sinon, il semble y avoir un grand manque de liquidite ici. Avoir un 20$ handicappe les achats de tous, le change est une denree rare !

Pour ce qui est de ce que nous avons fait, je peux le resume a monter ! Monter des cotes, une cathedrale, un petit mont de 4 500 metres. Les vues sont toutes plus spectaculaires les unes que les autres, cest un vrai depaysement par rapport a Montreal ! Pour le moment je ne peux pas poster de photos, mais je le ferai des que possible.

Bon, je crois que cest tout ce que jai a dire pour le moment. Demain je pars en mini-stage, la vraie aventure debutera alors !

Je vous donne dautres nouvelles quand je peux !


Marie-Eve, Ibarra

Cest beau ici

Hey!! Hey!!
Nous sommes au sol a Guayaquil depuis deja 2 jours. Le soleil  plombe et nous rechauffe surtout quand tu oublie de partir lair climatise dans ta chambre. En tout cas de mon cote, tout ce deroule a merveille. Hier, on est alle visiter les soeurs de Pascuales mes a notre grande misere les enfant etaient en vacances donc nous avons du au lieu rencontrer le consulat canadien en Equateur fraichement nommer, depuis deux semaines. Le consulat fut totalement inneterressant et semblait sinterresser qua son profit mais bon les soeurs etaient adorables et nous ont rappeler quils existaient encore des gens avec un peu de bonte dans la vie. En apres midi nous avons fait un tour de ville complet et nous avons pu bien apprecier les ecarts de richesse.
Cote bouffe, moi et lgrand roux avons devorer un cabaret complet de viande, une parrillada, cetait delicieux et on a eu pour notre argent. Nous avons meme pu dealer un pichet de deux grosses bieres a 1,30$, le deal du siecle. Demain, finalement, cest la cote a nous les plages.

Alexandre de cAtAcOchA

vendredi 27 mai 2011

Defis d,accompagnateur...

Hola todos!
Ici le groupe du Nord, nous sommes a Quito depuis 24 heures et .... c,est BEAU, il fait BEAU et CHAUD, et que ceux qui nous disaient qu,il ferait froid aillent se rhabiller!! :)
Serieusement, tout baigne....
Mais bon, on accumule les anecdotes depuis le depart. Muchas problemas a gerer.... c,est on ne peut plus divertissant.
A l,aeroport Trudeau, une etudiante a eu la surprise de realiser qu,elle avait non pas reserve son vol pour le 26 mai, mais pour le 26 AVRIL..... une autre a oublie son polar dans le terminal... une autre a perdu sa carte d,embarquement pendant l,escale a Miami... un autre a ete solidement malade dans l,avion et a l,aeroport... une fois arrives a Quito, une etudiante s,est embarree a l,exterieur de sa chambre pour un long moment, avant qu,un accompagnateur (hum, hum, mystere sur la personne...) ne s,embarre aussi sans jamais ne pouvoir retrouver sa chambre et devant finalement se resoudre a "crasher" dans une autre chambre inoccupee a l,insu du staff pour la nuit
Belle premiere journee, non?! :)
Ce matin, volee de cloche hysterique qui nous reveille a 06h30 (!), une etudiante malade au resto, quelques-unes serieusement affectees par l,altitude et etourdies a point.... MAIS, on vient de survivre a notre premiere ballade en trolleybus a l,heure de pointe, et ce, sans que PERSONNE ne se fasse voler quoi que ce soit. Un miracle, apparemment.
Alors voila.
On vous communiquera bientot avec les nouveaux numeros de telephone, les notres n,etaient finalement pas bon (!)

Hasta luego,


Dominico de Ibarraaaa

mercredi 25 mai 2011

Demain, c'est très très proche

L'attente a été longue. 1 an passé à discuter, planifier, rêver, attendre ce stage. Et maintenant, nous y sommes...presque. Dans moins de 24 heures, nous nous envolerons finalement vers l'Équateur.
J'ai réussi l'exploit de faire toutes les courses qui devaient être faites, de rencontrer tous les gens à qui je devais dire au revoir et de faire mes derniers quarts de travail. Mon sac à dos est rempli et ma carte d'embarquement imprimée. J'ai finalement le temps de respirer... et de penser à ce que j'entreprends demain. Je ne cacherai pas que je ressens une certaine petite (grande!) nervosité mais je veux tellement vivre cette expérience que je serai capable de calmer mes angoisses et inquiétudes et partir avec ce merveilleux groupe de senseux demain.
J'ai hâte de vous voir..

Zoé de IBARRAAA

Hasta la proxima

Je profite de mes quelques minutes de repos entre mes courses effrénées entre les pharmacies, les amis, la famille et ma chambre où mon sac se remplit graduellement. On ne sait plus où donner de la tête avant la veille d'un tel départ, quoi dire aux gens qu'on voit pour la dernière fois avant un bon bout. C'est certain qu'une fois dans l'avion, beaucoup d'entre nous allons nous demander qu'est-ce qui nous prend de partir comme ça malgré notre confort montréalais, surtout pour ceux qui partent longtemps. Par contre, ce qui est certain c'est que nous ne regretterons pas notre décision. Bref, je n'ai rien d'extraordinaire à déclarer, mais je souhaite à tous les Senseux, et nous le serons plus dans un mois, de profiter au maximum de l'expérience et aussi une pensée à ceux du Nord que nous retrouverons seulement à Quito. En attendant, je vous dis à la prochaine fois.

Sofia

Veille du départ. Genre le jour juste avant.

Salut à tous, hola todos, hi, pis toute le kit¹!

On part en Équateur DEMAIN. La veille du voyage c'est quand même le moment le plus proche du départ qu'on a vécu à date. Ça pourrait ptêtre éventuellement un ptit peu rendre nerveux certains d'entre nous. Juste un petit peu. Ptêtre juste assez pour monopoliser absolument tout c'qui se passe dans la tête des gens nerveux, mais bon, j'hypothétise.

...Not. En bref c'est quand même énervant beaucoup, donc on se calme comme on peut (boire du café, lire des histoires de crash d'avion, etc.) mais ça marche pas très bien. On continue de penser à c'qui pourrait arriver là-bas, à c'qui ne devrait pas arriver, à c'qu'on va faire, à c'qu'on peut oublier, à c'qu'on VA oublier, à l'imprévu, aux communications, pis toute le kit². Pas grave, on deal avec parce que dans l'fond c'est magique.

...Mais se préparer au voyage ça fout quand même un bordel impressionnant (j'lui donne un 9 sur 10), et la procrastination trouve quand même un moyen de s'faufiler dans ma préparation de différentes façons. Écrire sur un blog pourrait être une de ces façons, par exemple. Maudit irresponsable.

Sur ce j'vous dis salut et j'vous souhaite de passer de bons moments, d'ici là j'retourne à mon bordel.

Jérémie, de Oyambarillo (mais juste de Laval en attendant)

dimanche 22 mai 2011

Cuatro dias antes el viaje de la vida

Nous y sommes presque. Voilà que l'Ecuador approche. Nous étions plusieurs Senseux à l'événement majestueux qu'est le BeerBash et nous avons pu discuter de ce fameux voyage. Tout le monde est très excité de partir. Pour ma part, les adieux sont toujours un peu difficiles.

Bons préparatifs à tous et Salutations à tous nos lecteurs.
Paola de Catacocha. :)

mardi 17 mai 2011

On se revoit à YUL!

La dernière réunion officielle est dorénavant derrière nous.
Incroyable.
Fébrilité.
Mais aussi quelques inquiétudes.
Neuf dodos...

mardi 3 mai 2011

C'est parti!

Bonjour à tous !

Aujourd'hui, 3 mai 2011, nous sommes exactement à 23 jours de ce stage dont nous rêvons depuis des mois. Pour certains, ce sera une première expérience à l'étranger; pour d'autres, le grand pas est déjà fait. Par contre, nous en sommes sûrs, peu importe nos passés respectifs, le stage 2011 en Équateur sera mémorable, dépaysant et confrontant!

Comme la plupart d'entre vous le savez déjà, le 26 mai 2011, nous, 42 étudiants et 5 enseignants, partirons dans 4 régions différentes de l'Équateur partager la vie des habitants du pays.
Les stages de cette année seront :

Au nord :
-Ibarra (stage socio-économique), avec Dominic
-Oyambarillo (stage environnemental), avec Mélissa

Au sud :
-Catacocha (stage rural), avec Marie-Hélène
-Saraguro (stage autochtone), avec François

Cette aventure haute en SENSations nous amènera non seulement à découvrir une culture différente de la nôtre, mais aussi à poser un regard plus éclairé sur nous-mêmes et sur le monde qui nous entoure.

C'est donc pour votre plus grand plaisir, mais aussi pour le nôtre, que nous avons décidé de partager cette expérience avec vous. Ainsi, vous pourrez suivre le magnifique parcours qui nous attend, durant le stage lui-même, bien sûr, mais aussi lors de la préparation pour le grand départ et pour la suite, c'est-à-dire nos voyages post-stage et notre retour au bercail.

Une expérience des plus fantastiques nous attend et nous espérons qu'à travers nos écrits et nos photos, nous pourrons vous offrir un peu de ce pays mythique qu'est l'Équateur et, peut-être, vous faire vivre notre passion!

Bienvenue... et à bientôt!

Les SENSeux