vendredi 17 juin 2011

Niños 101

Ok, donc après un bon moment à se faire travailler les muscles en brassant du ciment on se dit "yes sir, un peu de variété". Par "variété" on comprend évidemment "aller chiller avec des enfants à l`école, duh". Yes sir!

...EUH WHAT?! Des ENFANTS? La bibitte qui crie pis qui morve? PIS EN PLUS ICI ON LES COMPRENDRA JUSTE À MOITIÉ!! Ô__Ô

Ouais.

Bon, on va dealer avec, ça fait partie de l`expérience on va dire. C`est ainsi qu`on se retrouve, chacun de nous, matché avec une classe de l`école primaire d`Oyambarillo (un seul par classe...épeurant? Ouais.), après avoir assisté à la cérémonie de début de semaine (par "debut de semaine" on comprend évidemment "lundi matin, duh"). La cérémonie consiste en une parade quasi-militaire de la part des enfants, de l'hymne national et de la levée du drapeau. ÇA AUGURE BIEN, GUYS ._.

Bref je me retrouve avec la classe Quinto A, càd genre la 5ème année, avec des niños agés entre 9 et 11 ans (plutôt 9 et 10, seulement une de 11 ans tsé). Alright, soit ils sont assez vieux pour comprendre et être smats, soit ils sont trop vieux pour être gentils et font juste à leurs têtes, on verra. Au moins, petite surprise, la prof est la soeur de ma mère adoptive, elle est donc ma matante. Watsup, matante. Elle semble bien smat et compréhensive avec le fait que j'suis un maudit gringo pas trop hot en espagnol. Elle me laisse aussi de la marge de manoeuvre avec les kids, genre que jpeux leur parler sans me faire sacrer dehors de la classe.

Entéka, l'important c'est qu'ils ont tellement réussis à détruire mes appréhensions envers eux. On se comprend à moitié mais fuck, ils parlent tellement même sans parler! Tu te fais regarder pis tu catches qu'ils veulent se faire lancer dans les airs, qu'ils veulent apprendre comment dire des conneries en français pis en anglais, qu'ils veulent s'amuser, pis toute ce beau ptit kit là. Une particularité culturelle, disons-le comme ça, est qu'on dirait que les profs croient qu'on est ici pour les remplacer. La moitié des étudiants de notre joyeuses bandes ont donc dûs s'occuper seuls de leurs enfants pour quelques heures dans la semaine.

À un moment j'ai cru mon tour venu, fuck. Tu débarques. Ya 30 niños assis beaucoup trop tranquillement mais très content de te voir tout de même (jleur donne des biscuits tsé veut dire, cest dans la poche). Jai ma guitare, yes sir, on va les distraire. Comment? En jouant? Ok...5, 10 minutes plus tard ya toujours pas de prof. On continue a les distraire...comment? EURÉKA, un oral improvisé en espagnol sur la guitare et son histoire, c'est dans la poche, tsé veut dire. Le prof arrive un mment dné. J'suis content, elle est contente, ils sont contents, mais bon pas trop. Mon oral était écoeurant, jte jure ;) .

Bref après une semaine à niaiser avec des enfants, même si certains d'entre nous ont eut de la difficulté, jpense que cest impossible de rien retirer de bon de cette expérience. En plus de refiler une maudite grosse vague de nostalgie de quand javais 8 9 ans pis que la vie était tellement hot avec mon bike pis la cours d'école, cette semaine m'a aussi donné le gout d'avoir minimum 20 enfants quand jvais être grand.

Ok, ptêtre que j'exagère. Un peu. Mais jai quand même trippé comme je my attendais vraiment mais vraiment pas, ça change de brasser du ciment pis de déforester à coups de machette, mais cest quand même écoeurant.

Bref c'est ça qui est ça, ma gang de champions.

Jé, de Oyambarillo

2 commentaires:

  1. Bravo pour ton recit detaille! Ce qui m'intrigue, c'est comment il se fait que tu aies trouve les accents alors que tous tes collegues Senseux semblent en avoir ete prives? Peut-etre que nous l'apprendrons dans votre documentaire du 25e ou dans vos conferences de retour :-)
    Bonne fin de sejour!

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  2. Tout est possible avec un peu de persévérence.

    Surtout les accents sur un clavier espagnol.

    Jé ;p

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