lundi 30 mai 2011

La route vers Chugchilan... epique, comme diraient les jeunes!

Buenos dias!
Je vous ecris en direct d,un pueblo tres isole, haut perche a quelque 3800m dans les Andes, Chugchilan.
Et j'ai un petit probleme... les 10 etudiants qui m'y accompagnent ne veulent plus repartir! Non seulement car c'est si magnifique, que les gens sont hyper-sympathiques avec nous et que la bouffe est excellente, mais aussi et SURTOUT car personne ne veut reprendre la route que l'on a pris hier pour se rendre ici.
Quatre heures de calvaire pour plusieurs etudiants, mais aujourd'hui on en rit.
Que d'anecdotes!
D'abord, il faut imaginer un trajet d'une duree de 4 heures dans un autobus bonde, avec du monde debout, et ce, le long de falaises abruptes, escarpees et a quelques millimetres de la route.
Et sur cette route, etroite comme une seule voie et ou les chauffeurs roulent quand meme vite, on rencontre parfois des camions ou autres autobus en sens inverses!
Mais voila quelques anecdotes. Mis a part les falaises, les courbes, les rencontres de camions, les eboulements et tout et tout, il faut savoir que nos comparses autochtones a bord de l'autobus transportaient aussi avec eux des bombones de propane... A COTE de nous, qui revolaient d'un bord et de l'autre. Il y avait aussi, bien sur, ce monsieur qui est entre dans le bus muni de sa machette de deux pieds de long, est venu s'asseoir a cote de nous et qui faisait tournoyer sa machette sur le sol avec un regard plutot derangeant...
Sinon, que dire de nos bagages, qui etaient attaches sur le TOIT de l'autobus avec moult autres cossins -dont des meubles- et qui se promenaient au gre des courbes sur la route. A un moment donne, des choses se sont meme mises a tomber du toit, affolant les etudiants, et on s'est finalement decide a aller avertir le chauffeur. Ce dernier a ri et nous a dit que c'etait normal.
Ooooh, meduses que nous etions. MAIS, nos bagages ont survecu... ce ne sont que des tiroirs de meubles qui seraient tombes!

Ah, et que dire des fois ou l'autobus a glisse dans la boue, ou de ces femmes autochtones qui nous fixaient longuement et qui nous devisageaient tellement que l'on croyait qu'elles nous jetaient un sort...
Le clou fut bien sur la panne d'autobus -inevitable- apres environ 3 heures de cette epopee. Le chauffeur et quelques personnes sont sortis, se sont mis a reparer le bus par en-dessous avec plein de bruits metalliques peu rassurants... sachant que nous devions par la suite continuer sur cette route!
Et profitant de notre arret impose pendant cette panne dans un petit village, des etudiants qui avaient tellement besoin de la toilette se sont invites chez des villageois pour aller faire leurs besoins! Sympathique...

Maintenant, nous avons trois jours a Chugchilan pour nettoyer le village, planter des arbres, jouer au equa-volley avec les enfants, faire du cheval et se lancer dans un long trek sur les rebords d'un ancien volcan.

Muy bien!
Et jeudi, on refait le parcours d'autobus, mais a l'envers. Et les etudiants ne veulent pas qu'on en parle...

Sur ce, bonne journee et a tres bientot,


Dominico, a Chugchilan!

2 commentaires:

  1. Perdre des bagages ca peut toujours aller, mais pas des gens...
    Je vous souhaite que le gars bizarre à la machette ne fasse pas partie du voyage à votre retour, ni les bombones de propane qui se balladent allègrement...
    Amusez-vous bien!

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  2. Je tiens a souligner de : mais aujourd'hui on en rit. Moi, jrit toujours pas dominic !!

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