jeudi 9 juin 2011

6000km plus tard...

...tu te retrouves 6000 kilometres plus loin, à 3 kilomètres dans les airs, devant un clavier difficilement compréhensible. Mais ce n'est pas tout, ne t'inquiète pas, cher toi (membre de famille, ami, Senseux ou simplement senteux). Les choses arrivent, ici, même quand il arrive rien.

Depuis qu'on est arrivé, il y a de cela 2 ans (= moins que deux semaines, mais tellement remplies que..), on s'est transformé en ben d'autres trucs que des étudiants tapons de sciences humaines d'un cégep québécois. On est passé d'aventuriers à alpinistes à massons à aménageurs paysagers à ivrognes à mauvais clients d'hotel à bons clients d'hotel à frères/soeurs/fils/filles, à nudistes (pour certains d'entre nous, du moins, sans viser personne) et à bien d'autres encore. Mais surtout et surtout, le plus quetaine d'entre tous, mais le plus importants, on est en train de passer de tapons d'étudiants à de grandes personnes. De plus grandes personnes, du moins, à c'que jpeux voir autour de moi.

Rencontrer des gens, faire des choses, les défaire, les apprendre, improviser des conférences, forcer, avoir de la misère, etc. sont autant d'éléments qui permettent de voir, d'entendre, de comprendre (qu'on comprend pas grand chose, dans le fond), d'avoir du recul, et bien d'autre encore.

Bref, on est heureux. Et j'espère pouvoir vous compter dans ce "on", sérieusement, parce que c'est assez bien.

Ce message très quetaine est commandité par l'option SENS et par le café internet de la communauté d'Oyambarillo. Mais surtout commandité par moi, y vient dme coûter 25 cennes, tabarouette.

Jérémie de Oyambarillo, maintenant frère de deux niños de 8 et 12 ans trop smats, et fils de deux parents très gentils (malgré l'incompréhensible accent de mon padre).

¡ That's it, champions!

2 commentaires:

  1. C'est le fun, avoir des nouvelles de fiston. C'est encore plus le fun quand les nouvelles sont enthousiastes. Lâche-pas, lâchez-pas, vous êtes beaux à suivre.
    Marc

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  2. On croirait lire une chronique de Bruno Blanchet, La frousse autour du monde. Une belle plume. Bravo, autant pour la forme que pour le fond.
    Danièle

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